Au moyen-âge déjà, les alchimistes utilisaient le bourgeon de pin pour confectionner du sirop contre la toux ainsi que de l’onguent de peuplier comme cicatrisant.

Sainte Hildegarde de Bingen, célèbre abbesse guérisseuse, avait recours au cassis et d’autres bourgeons pour soigner la goutte, les affections cutanées et les troubles circulatoires.

C’est en 1960 que le Dr Pol Henry, inspiré par les travaux du Dr Niehans sur l’utilisation des cellules embryonnaires animales, étudia la composition biochimique des bourgeons. Il observa qu’ils contenaient un grand nombre de molécules utiles à l’homme, dont une partie disparaissait lorsque la plante avait atteint sa maturité. Il décida d’utiliser le végétal à l’état embryonnaire, lorsque sa concentration en principe actif est maximale et déposa le terme de « phyto-embryo-thérapie ».

Un peu plus tard, le Dr Max Tétau, la rebaptisa « gemmothérapie » et développa une méthode de production plus diluée (1DH), qu’il fit inscrire au registre de la pharmacopée européenne. Ses travaux scientifiques ont confirmé la supériorité pharmacologique du bourgeon par rapport à la plante adulte.

Philippe Andrianne a quant à lui permis de mieux comprendre l’action des bourgeons grâce au symbolisme et a remis au goût du jour les macérats mères.